« Je suis nulle »
« Je ne mérite pas d’être maman»
« J’aurais dû m’y prendre plus tôt »
« C’est de ma faute »
« Je suis incapable de donner un enfant à mon/ma partenaire »
A vous aussi, cela vous arrive de vous dire ces phrases ? Et pourtant, vous ne les diriez probablement à personne d’autre, même à votre pire ennemie, n’est-ce pas ?
Si c’est le cas, alors il est peut-être temps d’adopter un dialogue intérieur plus positif et bienveillant, vous ne croyez pas ?
Quelle est la couleur de votre dialogue intérieur ?
Ces phrases, je les entends tous les jours dans la bouche de femmes formidables qui se battent comme des lionnes pour devenir maman… Et pourtant, c’est évident : absolument RIEN de tout ça n’est de leur faute, et elles méritent autant que quiconque de devenir mamans (si vraiment le mérite entre en compte dans le fait de devenir maman ou pas, ce dont je doute). D’ailleurs, c’est très certainement ce qu’elles répondraient à quiconque parlerait ainsi !
PMA et culpabilité
La vérité, c’est que l’on a souvent tendance à se parler beaucoup plus durement qu’on ne le ferait avec n’importe qui d’autre – surtout les femmes, et surtout en parcours PMA. On se dévalorise, on s’auto-flagelle, on culpabilise de ne pas être assez positive, d’être trop stressée, d’avoir attendu trop longtemps, de ne pas avoir arrêté de fumer plus tôt, de ne pas avoir fait assez attention aux perturbateurs endocriniens, etc.
Cette culpabilité est bien souvent exacerbée par les normes sociales ou familiales et une vision « instagram » de la femme et de la famille, qui veulent que nous soyons de bonnes mères, de bonnes compagnes, de bonnes professionnelles, de bonnes amies – et la liste est longue. Et cette culpabilité est une pierre de plus dans notre sac à dos déjà bien chargé de tristesse, de peur et de colère (autres émotions très présentes en PMA).
Vers plus de bienveillance
⛔️ STOP au dialogue intérieur autodestructeur !
✅ OUI à un discours plus bienveillant, plus respectueux et plus indulgent.
Ce n’est PAS de votre faute si vous avez attendu jusqu’à maintenant (peut-être n’étiez-vous pas assez informées, peut-être n’aviez-vous pas trouvé la bonne personne, peut-être n’étiez-vous pas prête, tout simplement).
C’est NORMAL d’être stressée, de ne pas toujours être positive, d’être jalouse parfois des copines qui nous annoncent une grossesse.
On fait toutes du mieux qu’on le peut, avec les ressources et les informations dont on dispose à un instant t. Soyez indulgente envers vous-même, et bannissez de votre vocabulaire les jugements définitifs et injustes comme « je suis nulle » ou « je suis incapable de… »
Changer la couleur de votre dialogue interieur : bienveillance et auto-indulgence
Prête à changer le ton et la couleur de votre dialogue intérieur ? Voici un petit exercice !
1️⃣ La première étape, c’est de prendre conscience de votre dialogue intérieur, et des ces pensées autodestructrices qui n’ont d’autre fondement que vos croyances limitantes
- Pour cela, je vous invite à prendre 5 à 10 minutes chaque jour pour écrire ce que vous ressentez, les pensées qui tournent dans votre tête. Choisissez un moment de la journée que vous pourrez institutionnaliser en RV avec vous-même et avec vos pensées (par exemple le matin).
- Pendant ces 5 minutes, écrivez tout ce qui vous passe par la tête. L’idée est de retranscrire par écrit le flot de vos pensées, sans filtre et sans jugement. Observez vos pensées, et la couleur de votre dialogue intérieur.
2️⃣ La deuxième étape consiste alors à transformer ces phrases négatives qui tournent dans votre tête. Pour cela, interrogez-vous :
- Que diriez-vous à votre meilleure amie si c’était elle qui parlait ainsi d’elle-même ?
- Quelles pensées alternatives pourriez-vous avoir qui générerait des émotions plus positives ?
Transformez peu à peu votre dialogue intérieur en remplaçant ces pensées par des phrases plus bienveillantes :
➡ « Je ne vais jamais être maman » peut alors devenir « Je ne suis pas encore maman, mais je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour y arriver. »
➡ « Je ne mérite pas d’avoir un enfant » devient alors « J’ai énormément d’amour à donner à un enfant, et je le prouve au quotidien en faisant tout ce que je peux pour réaliser ce rêve »
Faites-vous confiance
Évidemment, tout cela ne se fait pas du jour au lendemain. Mais je vous assure que si vous vous forcez à corriger ces pensées négatives et la plupart du temps sans fondement dès que vous en prenez conscience, vous mettrez en place petit à petit un dialogue intérieur plus bienveillant et plus juste. Faites-vous confiance, vous êtes pleine de ressources 💓
Vous voulez faire un travail sur vous-même afin d’adopter un dialogue intérieur plus bienveillant ? Le coaching peut vous aider . Contactez-moi pour que l’on en discute ! Je serais ravie d’échanger avec vous !
